Dans le cadre de la journée nationale Mémoire de l’Espagne Républicaine.
Luz SERRANO-VAL à PAU

La peinture de Luz Serrano-Valentini est un pris sur le vif ;
le vif du départ qui mêle nostalgie et précipitation, espoir
et urgence. Qu’il soit de la sphère familiale, artistique ou politique,
chacun peut s’en trouvé saisi, à l’image de ses « Infantes » telles
des quilles, semblables, bousculées et contraintes au départ. Les
visages s’effacent, l’identité se perd, comme la terre natale, dans
le flou et l’obscurité des fonds, l’obscurantisme peut-être, grignotant
ce qui reste de lumière. Subsiste cette dernière, celle de la vie, de
l’espoir qui pousse en avant, valise ou mouchoir à la main, peu
importe. Flottent les souvenirs comme refuge de l’âme et pointe
acérée qui force l’artiste à la création inlassable et répétée du thème,
cherchant une porte vers l’ailleurs ; la direction est prise. Partir,
ce peut être rester debout et créer l’obsession de la vie.
Christophe Bassetto pour ARTOP






