Juan Carlos Pérez Berbén – photographies
La ville de Condom vue par cet artiste photographe qui nous surprend par le tragique de sa lumière et ses points de vue qui laissent penser et comprendre qu’il vient d’ailleurs….


Levez-vous.
Regardez le monde, tête entre genoux.
Enfant, vous le pratiquiez pour découvrir un monde nouveau, être surpris, rouge de sang aux joues et sourire émerveillé ; vous étiez ailleurs.
Qu’est-ce donc que la réalité ?
Adulte, le quotidien nous plombe les pieds, le sang ne monte que trop peu à l’esprit et la souplesse…
Juan Carlos nous offre ces et ses points de vue, ici, sur Condom ; une autre ville s’offre à notre regard, se dévoile alors que nous pensions l’avoir usée jusqu’à la monotonie. S’ouvrir à des réalités différentes est un pas vers la liberté.
« Etre libre, c’est s’arracher de sa naissance », disait Roland Barthes, cette dernière définissant, souvent, le cadre de notre aliénation culturelle, sociale, politique… visuelle ?
Un déterminisme ou conditionnement mis à mal aussi par les artistes et sans relâche. Juan Carlos est de ceux-là et devient, aujourd’hui, le génie de Baudelaire ; celui qui retrouve l’enfance à volonté.
Il nous invite à le suivre.
Levons-nous.
Christophe Bassetto / ARTOP

